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Pendant 3 ans la compagnie s'est installée à Cormeilles en Parisis.

Ces années ont inclus cet espace temps si particulier de la pandémie où il a fallu repenser la place de l'artiste sur le territoire et renouveler nos actions auprès des habitants.

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2 CRÉATIONS
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"CHAMBRE 2"

de Julie Bonnie

avec Anne Le Guernec

mise en scène Catherine Vrignaud Cohen

"CQFD"

de Léonora Miano

avec Karine Pédurand

mise en scène Catherine Vrignaud Cohen

ACTIONS ARTISTIQUES
2022 - 2023

ÉCOLE ET CINÉMA

La compagnie continue cette essentielle transmission de savoir lire les images et comprendre ce qu'on nous montre mais aussi ce qu'on nous cache. L'avantage d'être présents sur plusieurs années de suite, c'est de retrouver les élèves et de sédimenter leur savoirs d'une année sure l'autre.

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ATELIER AUTOUR DE CQFD

  • Un dossier pédagogique très complet est donné aux enseignants et Catherine Vrignaud Cohen organise des rencontres en amont pour échanger avec eux.

  • A la suite de la représentation Karine Pédurand et Catherine Vrignaud Cohen organise un temps d'échange "à chaud" avec les élèves.

  • Un peu plus tard, Catherine Vrignaud Cohen propose de revenir sur plusieurs ateliers pour approfondir cette thématique ainsi que l'écriture de Léonora Miano.

ATELIER TRUCAGES

Les premiers trucages sont nés en même temps que le cinéma. Méliès, avec son passé de magicien, est le pionnier des effets spéciaux. Il découvre, par hasard, la possibilité de modifier le contenu d'une image. Alors qu'il tourne en 1898 sur la place de l'Opéra. Sa caméra se bloque par suite d'un défilement défectueux de la pellicule. Une minute se passe avant qu'il puisse remettre en route le mécanisme. Il a la surprise, en regardant le film, de constater qu'à l'autobus visible sur la dernière image avant la panne s'est substitué un corbillard sur la première image après la reprise du tournage ! Le procédé de transformation d'un personnage ou d'un objet par un autre était inventé et le premier «film à truc», réalisé.

Beaucoup de trucages sont réalisables sans logiciels de retouche ou régies numériques. Ces effets spéciaux «faits à la maison» réveillent chez nous de l’émerveillement et du rire aussi.L’idée est de transmettre aux participants des notions de techniques du cinéma de façon ludique, par le trucage.

2021 - 2022
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ET BIEN DANSONS !

Finalement, nous arrivons à faire le recueil de témoignages autour de la danse... mais à nouveau nous devons annuler la restitution prévue... autour d'un bal.

L'année 2021, l'activité reprend et nous décidons d'utiliser ces témoignages sonores pour une base d'atelier danse intergénérationnel.

Cette fois-ci, c'est Stéphanie Chêne, chorégraphe de Chambre 2 qui s'associe à la compagnie pour ce projet fou.

Un groupe de sixième et un groupe d'adultes qui s'échangent leur vision de la danse et du bal pour en faire un spectacle émouvant de partage.

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EXPOSITION "AquA"

L’eau a longtemps revêtu plusieurs aspects dans les croyances et les religions des peuples. Ainsi, de la mythologie gréco-romaine aux religions actuelles, l’eau est toujours présente sous différents aspects : destructrice, purificatrice, source de vie, guérisseuse et protectrice. L’eau est sacrée… et indispensable à notre vie. Elle devient aujourd’hui un enjeu écologique central.

« AquA » est une exposition qui met l’eau à l’honneur à travers deux séries « Femmes flottantes » et « Splash ». Ces séries qui explorent deux aspects différents de cet élément : la féminité et l’enfance.

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FEMMES FLOTTANTES

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Dans « Femmes flottantes » j’aborde l’eau comme élément du féminin.

La série est le résultat d’une recherche autour de la représentation de la femme dans son identité plurielle. Représenter le féminin pose un questionnement à la fois intime et sociétal : Qu’est-ce que la féminité ? Le féminisme ? Être femme ? Dans la société actuelle.

Ces photographies représentent mon ressenti de l’identité féminine. L’eau évoque le milieu originel, le liquide amniotique, l’origine de la vie. Les corps sont recouverts d’une couleur unique, comme une seconde peau que révèle l’eau. Ces corps flottent (horizontalité) ou se tiennent debout (verticalité) pour évoquer le mouvement et la stabilité. La lumière naturelle (le soleil est à son zénith, le plus fort de la journée) reflète dans l’eau la puissance solaire intérieure des femmes.

SPLASH !

Dans « Splash » j’aborde l’eau comme élément de l’enfance.

Les jeux d’eau, les rires qui les accompagnent, la joie qu’ont les enfants à se retrouver dans cet élément. Ici l’instant ludique est ce qui est capté : soit par la représentation du mouvement, soit par l’évocation des jeux qui ont eu lieu et qu’on a laissé trainés sur le bord de la piscine.

ÉCOLE ET CINÉMA

La compagnie reprend le chemin des écoles pour son atelier d'éducation à l'image.

Savoir lire les images est un impératif majeur de ce 21e siècle. Pourquoi ? Tout simplement pour rester libre de ses choix, de ses goûts et de ses envies. Et pour éviter d’être manipulé (par les informations sur réseau sociaux par exemple). En somme pour acquérir un esprit critique plus affuté.

SPECT-ACTEUR

Se poser la question du point de vu de mise en scène, analyser les différentes adaptations de ce roman populaire, assister au spectacle de Nicolas Bonneau (adapatation musicale) et enfin faire sa propre adaptation... voilà ce que propose la compagnie aux Cormeillais. 

2020 - 2021

TERRITOIRES INTIMES

Où se loge l’intime ? Où habite-t-on notre intimité ? Dans quel territoire ? Dans quel espace sacré et protégé ? Où peut-il s’exprimer ? Pour cette saison, si particulière, le Théâtre du Cormier et la Compagnie Empreinte(s) ont questionné l’intime sous plusieurs formes.

 

Catherine Vrignaud Cohen a été à la rencontre d’une classe de CM2 et d’un groupe tout public pour transmettre le langage de l’image. Les élèves et les adultes ont découvert l’outil photographique comme expression artistique. Ils ont été amenés à devenir photographe à leur tour et créer leur œuvre sur le thème de l’intime.

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La restitution de ce parcours est une exposition photographique de regards croisés autour de l’intime : la chambre pour les élèves (« Territoire intérieur »), le corps pour les adultes (« Résonance intime ») et la disparition des visages pour Catherine Vrignaud Cohen (« Faces »). Toutes les photos au même endroit pour créer un récit en images des différents lieux de l’intime.

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LE MASQUE ET L'INTIME

Depuis deux longs mois, la France est confinée, le monde tourne au ralenti et le temps devient très très long dans le milieu des arts vivants. Catherine Cohen - artiste, metteur en scène – a initié une rencontre en distanciel avec l’équipe du service culturel de la ville de Cormeilles-en-Parisis. L’objet de ce rendez-vous est simplement de prendre enfin le temps d’échanger sur ce que nous traversons et comment nous le vivons.

Emerge l’idée du bal. Organiser des bals sur la place publique émerge. Mais aussi de faire des photos, d’invoquer les souvenirs du passé autour de soirées dansantes du siècle dernier. On imagine déjà toutes ces réminiscences d’histoires d’amour cocasses, savoureuses et confinées surgir dans le bruit sourd de l’état d’urgence sanitaire. On se dit aussi que l’on pourrait faire résonner tout ce bardât avec les archives de la ville. Quel projet !

Bien entendu, tout cela n’aura pas lieu.

Vendredi 04 septembre 2020, 18h21.

Catherine et moi faisons la contreproposition de faire une performance et des photos autour du portrait et de l’intime, « de sublimer le quotidien et les contraintes dues au COVID pour accompagner les habitants dans cette nouvelle réalité ».

Du point de vue des artistes comme des organisateurs. Le dénominateur commun à tous était, je crois, la frustration. La frustration de voir se déconstruire des mois de travail et de ne plus pouvoir se projeter dans des créations artistiques aussi salvatrices que galvanisantes. Alors on parle performances dans l’espace public, on parle expo photo en extérieur, on parle caravane, on parle de récolter la parole des habitants. On se met à rêver. Ces échanges nous font un bien fou.

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Mardi 08 septembre 2020, 09h39.

La décision est prise de prendre en compte les contraintes sanitaires, de se concentrer principalement sur le masque et de faire le deuil du bal. Le rendez-vous du 10 octobre place du marché se profile peu à peu dans l’agenda et s’organisera dans l’incertitude la plus grande jusqu’au dernier moment.

Samedi 10 Octobre 2020, 09h00.

Le ciel est bleu. Nous nous installons. Les personnes qui le désir pourront faire l’expérience des yeux dans les yeux avec Catherine et/ou se faire tirer le portrait sur pellicules à la demande. Nous sommes heureux. Les face-à-face et les portraits s’enchainent, je dois sans cesse recharger des pellicules vierges dans mes boitiers.

Il est midi, je n’ai pas vu le temps passer. J’ai photographié près d’une vingtaine de personnes sur autant de rouleaux. La lumière filtre peu à peu à travers les nuages arrivants. Je pense déjà aux prochains rendez-vous nécessaires pour faire l’exposition.

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Bien entendu, les prochaines fois n’auront pas lieu. Je comprends que cette fois-ci, l’erreur et l’aléatoire ne feront pas parti du processus de création. Je devrai me contenter des 3 heures de prises de vue et tous les portraits devront trouver une place d’une manière ou d’une autre pour faire une exposition avec un peu de tenue. Une performance masquée, en quelque sorte.

 

Les photos ont été prises en lumière naturelle au gré des aléas météorologiques. Mais au-delà de toute contrainte technique, elles ont été prises dans la joie de se rencontrer, se démasquer mais plus simplement de parler à un inconnu. Quand venait le moment d’ôter le masque, c’était fou à en pleurer.

BERTRAND PERRIN

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